Bonjour tout le monde !
Je vous écris en direct de Barcelone. J’y suis depuis ce lundi et je repars demain. 🇪🇸☀️
Après un premier trimestre bien chargé, j’ai eu envie de faire une pause et de changer de cadre. Cinq heures de train direct plus tard, j’ai posé mes valises à Barcelone.
Au programme de ma semaine : sport, visite, balade, écriture et lecture. Un programme chill pour recharger les batteries, kiffer ma vie d’indépendant et repartir plein d’énergie pour le second trimestre de l’année 2024.
J’ai profité de cette semaine pour rédiger la newsletter que vous êtes en train de lire et tourner un petit vlog. Vous pouvez le visionner sur ma chaîne Youtube :
C’est parti !
//✌️ Avant de démarrer, j’organise une Masterclass gratuite pour vous aider à obtenir des résultats grâce à votre création de contenu LinkedIn, vendredi 5 avril à 13H.
Vous pouvez vous inscrire juste ici, on va être ensemble pendant une heure et je vous partagerai mes meilleurs conseils. ✌️//
Faut-il vouloir échapper au travail ?
Récemment, je me suis posé une question intéressante : “Valentin, si tu étais libéré des contraintes financières, que ferais-tu de tes journées ?”
Après un temps de réflexion, ma réponse a été : je ferai ce que je fais déjà aujourd’hui.
Évidemment, j’ajusterai et je repenserais certaines choses. Mais dans les grandes lignes, mon quotidien resterait le même. Je continuerais à écrire et créer des projets car c’est ce qui me stimule. J’aime profondément cela.
Je me suis ensuite interrogé sur le besoin viscéral de nombreuses personnes qui souhaitent se libérer du travail. Pour de nombreuses personnes, le travail est évidemment quelque chose de pénible. Le travail est subit.
Mais une classe de plus en plus grande de personnes ont désormais la possibilité de voir le travail autrement. Ils ont la capacité de voir leur travail comme une source d’épanouissement, de stimulation, d’autonomie et de liberté. J’ai la chance d’en faire partie. Et si vous lisez cette newsletter, alors c’est certainement votre cas aussi.
Alors pourquoi vouloir échapper au travail ? Pourquoi se recréer sa propre version du travail subit ?
C’est une grosse tendance que je vois. Je vois de plus en plus de personnes qui se lancent dans des activités/des projets qu’ils n’aiment pas vraiment, uniquement pour des raisons financières.
Ils se disent que s’ils gagnent beaucoup d’argent, ils pourront épargner et investir beaucoup d’argent, pour partir à la retraire à 45 ou 50 ans. C’est typiquement, le mouvement FIRE.
Sauf qu’ils finissent par se recréent leur propre prison : un quotidien qu’ils n’aiment pas… dont ils espèrent échapper le plus vite possible (via la “liberté financière”).
Ils retombent dans ce rapport sacrificiel au travail. La souffrance du labeur.
Ils serrent les dents et tiennent grâce à la promesse de jours meilleurs.
Ils se disent que le travail est une période passagère qu’il faut endurer, avant la libération.
Ils sacrifient l’instant et la possibilité de profiter de la vie, pour réellement pouvoir en profiter plus tard. Ils attendent l’indépendance financière, ou la retraite, pour réellement faire ce qu’ils ont envie de faire.
Bref, ils vivent dans le fantasme d’un futur meilleur.
C’est une curieuse manière de vivre sa vie quand on y pense.
Et si on se disait plutôt : comment penser mon activité et mon quotidien de sorte à ce que je ne ressente pas le besoin de m’en échapper ? Comment penser ma vie pour que chaque jour soit plaisant et agréable ?
Ces questions me paraissent beaucoup plus intéressantes.
L’entrepreneuriat est un véhicule génial pour trouver des réponses. Le process que j’observe souvent est le suivant :
J’identifie les activités ou les choses que j’aime naturellement faire. Ce ne sont pas forcément des “passions”. Mais plutôt des inclinaisons naturelles.
Je me laisse le temps d’expérimenter et de pratiquer concrètement ces choses.
Quand je tiens quelque chose de prometteur, je me mets en quête d’apprendre les compétences business dont j’ai besoin pour en faire une activité viable et rentable.
Je ne dis évidemment pas que c’est simple ou que tout est rose et merveilleux.
Mais je suis convaincu que c’est la meilleure manière de vivre sa vie : voir le travail comme une activité qui nourrit son âme, source d’épanouissement. Et dont on ne cherche pas à tout prix à se défaire.
Notre vie se déroule en ce moment même. Sous nos yeux. Ne passons pas à côté.
Je travaille sur un nouveau livre…
Et d’ailleurs, il est pratiquement terminé !
Il y a quelques semaines j’ai commencé à écrire un article qui me tenait à coeur. Je pensais qu’il allait faire environ 2 000 mots. Mais plus j’écrivais, et plus j’avais envie d’écrire. Il a atteint les 5 000, puis les 10 000 mots.
Et je me suis dit que j’allais en faire un mini livre. Parce que quitte à publier ce texte, autant bien le faire.
Le titre : Courage, Illusion et Sagesse : les 3 paliers d’une activité rentable de freelance en écriture
Voici un extrait de l’introduction :
“Mon intention avec ce petit livre est de répondre à l’épineuse question : que faut-il apprendre pour construire une activité de freelance ? Quelles compétences et aptitudes faut-il développer ?
Ce sujet est incroyablement vaste et complexe. J’ai donc décidé de le traiter selon un prisme particulier : celui de votre état d’esprit d’entrepreneur. Dans ce livre, vous ne trouverez pas de conseil tactique ou d’astuce pour avoir plus de visibilité. Je vais plutôt me concentrer sur les attitudes et les manières de réfléchir à adopter, ainsi que les blocages et les peurs que vous allez devoir résoudre. Ce livre est pensé pour être encore pertinent dans 20 ou 50 ans. Les tactiques changent constamment, alors que les fondamentaux restent toujours les mêmes.
L’une des phrases les plus puissantes que j’ai entendues ces dernières années est la suivante : il n’existe aucun problème de business, il y a uniquement des problèmes d’entrepreneur et d’état d’esprit.
J’ai trouvé cette phrase incroyablement juste. Non seulement elle m’apporte un éclairage précieux sur mes dernières erreurs d’entrepreneur, mais elle me permet également de mieux comprendre les blocages des freelances que j’accompagne.
Cette phrase exprime l’une des vérités profondes de l’entrepreneuriat (et de la vie en général) : très souvent, la solution à vos problèmes se trouve dans votre attitude face à ce problème. Si vous ne parvenez pas à surmonter une difficulté, c’est parce que votre approche et votre manière d’y réfléchir vous conduisent dans un mur. Vous êtes bloqué dans un schéma de pensée qui vous rend incapable de voir la solution.
Il est très important de comprendre que les actions que vous mettez en place dans votre quotidien ne sont que la conséquence de la personne que vous êtes. C’est la conséquence externe de vos pensées, votre état d’esprit et votre manière de voir les choses. Vous observez en permanence le monde avec un filtre (composé de vos peurs, vos croyances, vos doutes, vos expériences passées, etc.) et cela brouille votre jugement.
Ce qui est difficile et vicieux, c’est que l’on vit 99% du temps en mode autopilote. On réagit au monde sans y prêter attention. On ne se rend pas compte de ce filtre. On ne réalise pas à quel point nos réactions et nos instincts sont biaisés. On ne réalise pas à quel point on passe notre temps à répéter, encore et encore, les mêmes schémas.”
Je prévois de le sortir dans quelques jours (voire semaines), le temps de terminer les derniers réglages. J’ai en tête d’organiser un petit lancement spécial et de l’offrir à quelques lecteurs en échange de leurs retours.
Si cela vous intéresse, envoyez moi un petit message. 👋
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Les actualités Sauce Writing
En Mars, j’ai animé la première édition 2024 du Défi Briques. 2 000 inscrits nous ont rejoint pour publier une nouvelle création par jour, pendant 10 jours. Nous avons clôturé cette belle aventure par une conférence géniale à Lyon, que j’ai animée avec Killian Talin et Mélissa Osmani
Encore une édition géniale aux côtés de SuperIndep. Rendez-vous en juin pour le deuxième Défi Briques de l’année.
Je m’apprête à démarrer la nouvelle session de l’Accélérateur Freelance, en avril. Je crois que je n’ai jamais eu autant d’engouement ; hâte de démarrer avec le petit groupe de participants !
Je vous partage le post LinkedIn que j’ai le plus aimé écrire ce mois. Le sujet ? Faut-il rejoindre un syndicat de rédacteurs freelances (cela marche avec tous les métiers) pour se faire payer davantage en freelance ? J’ai traité la question avec un format de post que j’aime beaucoup : une discussion entre le maître et l’élève.
Les ressources du mois
Encore pas mal de ressources à vous partager ce mois-ci.
Énorme pépite. Il s’agit d’une collection d’essais rédigés par Isaac Asimov sur le futur. Il a écrit ces textes il y a une cinquantaine d’années et je suis frappé de voir à quel point il voyait juste sur les évolutions de notre monde. Il aborde de nombreux sujets en vrac avec beaucoup de justesse : IA, futur de l’entreprise, futur du travail, taux de natalité, rôle de l’éducation, etc.
Je recommande chaudement.
Ce livre a été rédigé par le maître US de la non-fiction : Michael Lewis. Il nous raconte de l’intérieur, la montée et la chûte dramatique de FTX. Lecture fun et intéressante, surtout si vous suivez l’univers crypto.
Cette BD retrace l’histoire de la création de Star Wars par George Lucas. Une aventure entrepreneuriale exceptionnelle et rocambolesque. Je recommande et j’en ai même fait un post LinkedIn.
Podcast génial avec l’une des légendes de l’entrepreneuriat bootstrap : Jason Frid (créateur de Basecamp, entre autres).
Ce que j’ai aimé ? L’approche de Frid de l’entrepreneuriat : pas d’objectif, pas de vision, un pilotage de l’entreprise à 6 semaines et un cap, la rentabilité à atteindre chaque année. Et ce, depuis 25 ans.
Bon dimanche,
Valentin
Magnifique, bravo Valentin ! Et hâte de découvrir ce nouveau livre 👏 En lien avec ton début d'année en monk mode ? :)
Encore une newsletter qui embarque le lecteur dans les profondeurs de tes réflexions...un régal ! Sinon,partante pour être bêta lectrice! J'ai déjà lu tes 2 premiers, alors je suis très motivée pour lire le 3e...en avant première ou non.