Bonjour tout le monde !
Ravi de vous retrouver pour une nouvelle édition de ma newsletter personnelle.
Je vous écris en direct de Lyon. Après le ralentissement de l’été, j’ai passé un mois de septembre studieux et productif avec un cap en tête réussir ma fin d’année.
J’ai démarré une nouvelle session de l’Accélérateur Freelance (encore une super promo !), j’anime le Plongeoir et j’ai créé un nouveau mini-Atelier pour les freelances en écriture (il reste d’ailleurs quelques places).
J’en ai aussi profité pour passer quelques jours géniaux à La Maison des Créateurs, chez mon ami Killian.
Niveau sport, j’attaque la dernière ligne droite avant mon premier semi-marathon qui aura lieu dimanche prochain à Lyon. D’ailleurs, si vous le courez également faites-moi signe pour que l’on se souhaite bonne chance sur la ligne de départ ! 👋
Au programme de cette newsletter :
Quelques réflexions sur le docu d’Inoxtag (j’étais obligé) ;
Ma nouvelle stratégie de contenu sur LinkedIn (je double ma production) ;
Les recos et ressources du mois.
Inoxtag : l’éloge (malsain ?) du dépassement de soi
Comment ne pas parler de Kaizen, le documentaire d’Inoxtag ?
Je l’ai visionné le jour de sa sortie et j’ai passé un vrai bon moment. Le message du documentaire n’a rien de neuf ou de surprenant en soi, mais les 2h30 de visionnage passent très facilement.
L’histoire est bien racontée, les images sont magnifiques et le tout est bien mis en scène.
La “morale” du documentaire tourne autour du dépassement de soi. Inoxtag veut nous donner envie d’explorer davantage, d’oser faire des choses, poursuivre nos rêves et dépasser nos peurs.
Comme d’habitude :
80% des gens y voient un message positif, encourageant et motivant.
20% y voient un délire de riche, fustigent un egotrip malsain et critiquent “l’idéologie du dépassement de soi”.
Alors oui, le message d’Inoxtag est parfois cliché et enfantin.
(perso, quand je repense à l’année de mes 22 ans, je n’étais pas spécialement mature)
Mais, évidemment que je me range dans le camp des personnes qui apprécient le message partagé par InoxTag !
Tout mon travail s’inscrit dans cette même démarche de dépassement de soi. Elle a changé ma vie, m’a permis de devenir une meilleure personne, de grandir et de me construire un quotidien épanouissant.
Je parle là de mon petit cas personnel, qui est anecdotique.
Mais n’est-ce pas précisément ce qui nous guide en tant qu’êtres humains, depuis des millénaires ? La soif d’apprendre, de comprendre et de progresser. L’envie de devenir meilleur, de vaincre nos peurs, de dépasser les croyances établies de l’époque, de bousculer l’ordre établi.
Et surtout : d’aspirer à une vie meilleure.
Car, de toute façon, quelle est l’alternative ?
Ne plus vouloir apprendre et progresser ? Se contenter de ce que l’on a ? Ne pas chercher le mieux ou le plus ?
Je trouve cela personnellement triste.
Non seulement triste, mais aussi très dangereux.
Car si vous faites attention, vous verrez que ce ne sont toujours que des personnes aisées qui peuvent tenir ce genre de propos anti-dépassement de soi… Précisément parce qu’elles sont aisées !
Au fond, que fait-on quand on fustige ceux qui veulent s’en sortir ? On les assigne à résidence. On les attache à leur condition.
On leur dit : “n’essaie même pas de dépasser ta condition initiale, c’est un délire d’ego et c’est malsain.”
“N’essaie même pas de t’émanciper via le travail et l’effort, c’est une escroquerie. N’essaie pas non plus de te perfectionner et d’apprendre des compétences. La méritocratie n’existe pas de tout façon”.
“Reste à ta place et tais-toi !"
Quelle tristesse…
Heureusement que nos grands-parents se sont battus pour sortir de leur condition de fermier pour construire des usines et nous permettent d’accéder à la modernité !
Heureusement que nos parents se sont battus pour nous donner la meilleure éducation possible à leurs enfants !
Personnellement, je suis fier de contribuer à cette chaîne. Je suis fier de me lever chaque jour pour progresser et permettre à ceux qui vont me suivre d’avoir une envie encore meilleure.
L’auteur américain Rob Henderson parle beaucoup du concept de “Luxury Beliefs” (en français, “croyances ostentatoires”).
Il désigne les idées ou opinions adoptées par les personnes aisées qui les aident à montrer leur statut social sans que cela leur coûte grand-chose.
Le problème avec ces croyances, selon Henderson ? Elles ont très souvent des effets négatifs sur les personnes moins aisées, car elles doivent en payer les conséquences (financièrement ou socialement).
En d'autres termes, les gens riches aiment adopter des idées "à la mode" qui les valorisent, mais qui compliquent la vie des personnes moins privilégiées.
Ce mécanisme est exactement à l’oeuvre ici :
Idée à la mode : le dépassement de soi et la méritocratie sont des concepts bullshit.
Cela ne coûte absolument rien aux personnes aisées d’annoncer cela puisqu’elles n’ont plus particulièrement besoin de se dépasser (leurs besoins prioritaires sont largement comblés).
Affirmer cela leur permet de gagner une forme de statut et de crédibilité au sein de leur groupe social (si vous faites un post pour dire que la méritocratie est une arnaque vous aurez plein de likes sur LinkedIn).
Mais c’est destructeur pour ceux qui ont précisément besoin de grimper l’échelle sociale via leur force de travail et qui aspirent à vie meilleure.
Rappelez-vous que le cynique a toujours l’air intelligent sur le moment. Son “esprit critique” lui permet d’éviter de faire “comme tous les moutons”. Lui, au moins, il ne tombe pas dans le panneau !
Mais à la fin, c’est l’optimiste qui gagne.
Parce qu’il fait des choses. Parce qu’il progresse. Parce qu’il apprend. Et, in fine, mène une vie bien plus riche et heureuse.
Merci Inoxtag !
PS : Après avoir rédigé ce texte, je suis tombé par hasard sur cette vidéo qui complète bien ce que je viens d’écrire).
PS2 : Je vous recommande cette interview d’Inoxtag pour Clique. Je lui trouve une maturité bluffante.
Ma nouvelle stratégie sur LinkedIn
Depuis 2022, je publie environ un post par jour sur LinkedIn (hors vacances).
Ce rythme m’a bien servi et m’a débloqué plusieurs bénéfices :
J’ai augmenté ma visibilité et mon audience. J’ai atteint les 15 000 abonnés sur LinkedIn cet été ;
J’ai progressé dans ma compréhension de LinkedIn et ma capacité à écrire des bons posts sur cette plateforme. Le volume débloque la qualité.
J’aime fondamentalement écrire mon post LinkedIn chaque matin (au début, c’était loin d’être le cas). Je prends du plaisir à me demander comment articuler mon idée du jour.
Et la conséquence de tout cela : croissance significative de mon chiffre d’affaires (x2 entre 2022 et 2023).
Prendre LinkedIn au sérieux a été l’une de mes très bonnes décisions des dernières années.
Le truc, c’est que depuis juin, je sens que j’ai atteint un nouveau plateau.
Un plateau plus élevé certes, mais un plateau malgré tout.
J’y vois deux raisons :
LinkedIn a modifié son algorithme pour dégrader la portée globale des posts. Un post qui me générait 8 000 impressions, m’en génère aujourd’hui 4 000 (cela reste très bien).
J’atteins les limites de ma stratégie à un post / jour.
Dans l’entrepreneuriat, il y a cet adage qui dit que “ce qui vous conduit au point B est différent de ce qui vous a conduit au point A.”
Et je crois que je m’en rends compte sur LinkedIn.
Alors depuis mon retour de vacances, le 15 août, j’ai décidé de changer les choses.
J’ai décidé de doubler mon rythme de publication sur LinkedIn : je suis passé à deux posts par jour.
Mon raisonnement est simple : j’intensifie ce qui marche déjà. Je mise sur ce qui a déjà fait ses preuves.
Je veux être audacieux et monter le curseur pour voir jusqu’où cette nouvelle stratégie peut me conduire.
Pour progresser, je veux donc publier davantage de volume.
Je veux devenir et incarner une posture de média.
Et de ce point de vue, j’ai encore une marge de progression énorme.
Cela fait seulement quelques semaines que je l’ai mise en place, mais j’en vois déjà les bienfaits.
C’est fou comme c’est bête et simple, mais ça marche toujours :
Si je publie plus de contenu, j’augmente ma visibilité ;
Si j’augmente ma visibilité, je touche davantage de prospects ;
Si je touche davantage de prospects, cela me génère plus de clients.
La meilleure stratégie est souvent la plus simple.
La question est : comment tenir ce rythme de deux posts par jour, dans la durée ?
La première réponse est simple : j’y alloue (un peu) plus de temps et d’énergie. Logique.
Seconde réponse : je cherche des moyens malins et efficaces de créer du contenu.
Concrètement, j’essaie davantage de recycler les vieux posts que j’ai écris. Et, surtout, j’essaie de créer des formats récurrents pour me faire gagner du temps.
Cela donne deux posts par jour :
Un post “classique” dans lequel je développe une idée forte.
Une expérimentation. Je teste de nouveaux formats et des nouvelles manières de partager mes idées.
Voici trois exemples d’expérimentations récentes : la micro-interview, le post Tweet, le build in public. Et dernière : la vidéo.
Je peux facilement systématiser ces formats pour publier davantage, sans m’épuiser.
Tout en maintenant un bon standard de qualité.
J’applique cette stratégie depuis 30 jours et j’en vois déjà les résultats sur mes statistiques de vues. Mes impressions sont reparties à la hausse significativement.
Mes recommandations du moment
J’ai adoré la dernière vidéo de Tony Neves : il explique comment la quête aux abonnés lui a fait perdre le goût de la création de contenu. Tony exprime très bien la dualité que je présente dans mon article sur la différence entre l’entrepreneur et le créataeur.
Ce mois-ci, j’ai écouté le passage d’Alex Hormozi sur Modern Wisdom. Je suis toujours bluffé par (1) sa capacité à articuler sa pensée de manière limpide et (2) rentrer en profondeur dans des idées simples en apparence.
Deux citations que je retiens :
“Everyone is jealous of what you’ve got, no one is jealous of how you got it.”
“How to avoid tons of problems in your life ? Got to bed early.”
Au niveau de me lectures, j’ai un poil ralenti le rythme en septembre.
J’ai terminé Trust d’Hernan Diaz. Un roman plutôt sympa.
Et en préparation de ma prochaine aventure, j’ai lu The Shortest History of Japan : comme son nom l’indique, c’est un livre de 200 pages qui balaye toute l’histoire du Japon. Une bonne mise en bouche pour mieux comprendre ce pays fascinant.
Enfin, je suis en train de lire le Meurtre du Commandeur de Murakami. J’en suis aux deux tiers et j’aime beaucoup l’ambiance. Du même auteur, j’avais adoré sa biographie : Autoportrait de l'auteur en coureur de fond.
Bon dimanche,
Valentin