Simplifier son business, Bitcoin et quête de sens
Avec : Sad Ghuru, WeCrashed, Tai-Pan, Anthony de Mello et Lyon 🇫🇷
Disclaimer : Cette newslettter est une enclave positive et optimiste d’Internet.
Elle s’adresse à ceux qui veulent grandir, se développer et croitre. C’est mon envie et tout ce que vous allez lire s’inscrit dans ce contexte. Bienvenue !
Bonjour tout le monde !
Bienvenue dans l’édition de Février de ma newsletter personnelle.
Je vous écris une nouvelle fois depuis Lyon où j’ai passé un très bon moyen de Février. 🇫🇷☀️
Pas d’aventure particulière pour ce mois : j’ai prolongé le Monk Mode que j’ai démarré en Janvier. Je suis resté focus sur mon business, le sport, ma santé et j’ai eu l’occasion de beaucoup de lire.
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Comme d’habitude, j’ai pas mal de réflexions et de ressources en vrac à vous partager :
La quête de sens est une chimère… et c’est une excellente nouvelle
Pourquoi et comment j’ai simplifié mon Business
Bitcoin is back ! Cela m’a inspiré quelques réflexions et parallèles avec l’entrepreneuriat
Le graphique fascinant du mois
J’organise (à nouveau) une Masterclass sur la création de contenu LinkedIn
Pleiiiin de ressources (podcasts, séries, livres, etc.)
C’est parti !
Vous souhaitez sponsoriser cette newsletter ? Envoyez moi un message et je vous mets un encart ici.
La quête de sens est une chimère
Plus j’avance et plus je suis convaincu que la quête de sens est une immense chimère.
Il y a quelques années, j’ai traversé ce que je pensais être une grosse crise de sens.
Je questionnais tout ce que je faisais. Rien ne me semblait avoir de sens.
Me faire payer pour des textes que j'écris pour des clients ne faisait plus de sens.
Travailler sur Internet ne faisait plus de sens (comparé aux fameux “métiers utiles”).
L’idée de construire un business en ligne ne faisait plus de sens.
Je commençais à me raconter des histoires en me disant que “de toute façon, tout ça est futile, je vais élever des chèvres dans le Larzac”.
Grosse phase de remise en question. Mes fondations, que je pensais solides, sont d'un coup devenues très fragiles.
Et puis, j’ai compris.
J’ai compris que cette recherche de sens était une chimère.
Pour une raison simple : le sens n’existe pas.
Toutes les valeurs que l’on pense avoir ne sont que des inventions de l’homme.
Toutes les vérités auxquelles on adhère ne sont que des constructions mentales, qui évoluent sans arrêt.
Rien n’a de sens en soi.
Le bien et le mal n’existent pas. Ce ne sont que des inventions d’hommes tourmentés (et issues de la religion.
Idem pour les valeurs que je pense être ancrées en moi : c’est juste des trucs qu’on se répète pour se rassurer. Des schémas que l’on applique juste par tradition et parce que d’autres personnes le faisait avant nous.
L’homme n’est qu’un singe, un peu plus intelligent que les autres, qui est tombé d’un arbre par hasard.
Il a inventé des bouts de papiers pour se troquer des marchandises. Des institutions pour s'organiser et collaborer ensemble.
Mais rien de tout cela n’a de sens non plus.
C’est d’ailleurs dingue de se dire que tout ce qui occupe nos journées aujourd’hui n’existait pas et était inconcevable il y a 50 ans. Alors il y a 200 ans...
Bien que très tenace, la réalité n’est qu’une illusion.
Cette réalisation a eu un pouvoir libérateur sur moi.
Car si rien n’a de sens… alors tout peut en avoir.
J’ai compris que la quête de sens n’est jamais externe. Elle est toujours interne.
On accorde aux choses le sens qu’on veut bien leur donner. C’est tout.
C’est comme l’artisan qui passe ses journées à façonner un joli vase.
Triturer de la terre glaise avec ses mains n’a aucun sens en soi.
Mais c’est l’artisan qui confère un sens à cet acte par la symbolique qu’il met autour et l’histoire qu’il se raconte.
Cette pensée est géniale car elle retire toute forme de pression. La vie n’a pas de sens en soi. Elle est juste telle qu’elle est.
Alors faites-en ce que vous voulez. Et allez-y à fond.
Je trouve cela incroyablement libérateur de se dire cela. Tout ce qui compte est devenir la version la plus fonctionnelle et épanouie de soi-même. En se libérant de tous les fardeaux qui nous limitent.
(Je vous recommande plusieurs ressources sur ce sujet en fin de newsletter)
Pourquoi et comment j’ai simplifié mon Business
En 2023, j’ai généré des revenus de beaucoup beaucoup de manières différentes : formations B2C/B2B, prestations de service freelance, sponsoring, livre, newsletter payante et coaching…. 🥵
C’était utile et intéressant. Mais en 2024, je veux tout changer.
Diversifier mes sources de revenus m’a permis d’atteindre un joli niveau de chiffre d’affaires (x2 par rapport à 2022).
Mais, en même temps, je vois que c’est le plus gros facteur limitant de ma croissance.
Avoir plusieurs sources de revenus semble être une bonne idée, mais cela signifie surtout :
Que j’éparpille mon énergie, mon temps et mes ressources ;
Chaos dans mon organisation personnelle ;
Incapacité à réellement optimiser ce qui fonctionne bien ;
Difficulté à bien déléguer ;
Manque de clarté pour les gens qui me suivent.
Résultat : aucun projet / aucune source ne peut monter très haut.
Je répète souvent qu’il n’existe pas de problème de business, mais uniquement des problèmes d’entrepreneur.
Une nouvelle fois, c’est le cas ici.
Selon moi, le premier palier à dépasser pour faire croitre son business est d’arrêter de céder sans cesse à sa dernière curiosité du moment (et, vous l’avez compris, arrêter de se torturer sur le sens).
Le premier palier consiste à acquérir un mix de discipline, de rigueur et d’orientation long terme pour être prêt à répéter les mêmes choses encore et encore. Car c’est la seule manière de construire quoi que ce soit de solide.
Alex Hormozi l’explique souvent : on peut aller très loin (et largement dépasser les 6 chiffres de CA) avec : une seule offre, pensée pour une seule cible et avec un seul canal marketing. En étant 100% focus.
Et cela fait écho avec mon expérience personnelle.
La difficulté, c’est que cela implique d’avoir une bonne vision de quoi faire. Et de comment le faire.
C’est pour cela qu’on a besoin de mener des expérimentations et d’essayer plein de choses.
Je ne regrette donc pas d’être parti dans tous les sens en 2023. Au contraire.
Cette année m’a permis d’apprendre, de tester plusieurs manières de faire et de nourrir ma grosse curiosité naturelle.
Surtout, elle m'a permis d'accumuler des informations et des données précieuses pour définir ma nouvelle stratégie, pour 2024.
Mon mantra désormais : moins, mais mieux.
Moins de projets et de sources de revenus différentes, mais des projets poussés plus loin et mieux optimisés.
Et je suis très satisfait de ce que je construis dans cette optique.
Aujourd’hui, mon écosystème produit est beaucoup plus simple et lisible :
Niveau 1 : Le Plongeoir. Un accompagnement de 90 jours à la création de contenu LinkedIn (& blog) ;
Niveau 2 : L’Accélérateur. Un Bootcamp intensif pour ceux qui veulent vivre de leur activité de freelance en écriture (avec un travail sur l’écriture ET le business) ;
Quelques accompagnements individuels à la marge ;
Et des opérations ponctuelles comme le Défi Briques.
Avec un système Marketing, lui aussi, assez simple :
Publier un post LinkedIn tous les jours ;
Travailler le SEO de mon site tous les jours ;
Envoyer des emails pour créer un lien avec mon audience ;
Animer des Masterclass régulières pour présenter mes produits.
J’ai encore souvent des pulsions qui me donnent envie de lancer de nouveaux projets : podcast, vidéos, nouveaux produits, etc. Mais j’y résiste et je tache de rester focalisé sur ce que j’ai déjà en place pour ne pas me détourner.
Sur 2024, mon plan est de systématiser et d’exécuter ce plan de la manière la plus rigoureuse possible.
Bitcoin is BACK
Tout le monde l'annonçait mort et criait à l’arnaque du siècle. Mais le Bitcoin est de retour à 50 000$ (x2 en un an).
(je suis très content de ne pas avoir touché à ma clé Ledger depuis 2/3 ans 👀)
Et cela m’inspire plusieurs réflexions.
1. Le syndrome de l’objet brillant.
Il y a quelques années, le Bitcoin était LE truc dont tout le monde parlait.
Sa valeur ne cessait de battre de nouveaux records. La hype était énorme et tout le monde voulait monter dans le train.
Ensuite, quand le cycle est devenu baissier, tout le monde s’en est détourné. Criant à l’arnaque.
Leçon que je retiens : garder la tête froide. Et comprendre que rien n’est jamais aussi beau ou aussi mauvais que les gens le disent.
2. Ceux qui maîtrisent leurs émotions et restent patients s’en mettent plein les poches.
Lorsqu’il a vu les prix baisser, le petit investisseur lambda a paniqué et s’est débarrassé de ses cryptos.
L’investisseur averti a gardé son sang froid et son calme. Il s’est rappelé que tout est affaire de cycle. Mieux : il a profité de la baisse pour continuer à investir et solidifier sa position.
Leçon que je retiens : la clé est de s’accrocher à ses convictions profondes, en dépit du vent qui tourne (car le vent ne cesse de tourner).
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Pourquoi je parle de cela ?
Car je vois exactement le même parallèle dans l’entrepreneuriat :
Une fois de temps en temps, une nouvelle mode apparaît.
De nombreuses personnes se lancent, hyper excitées, à la conquête de ce nouvel objet brillant … et s’en détournent aussi vite quand ils voient que ce n’est pas aussi rose/facile.
Dans le même temps, d’autres s’accrochent et continuent de travailler en silence, même quand la hype n’est pas là.
Ce sont eux qui posent des fondations solides, deviennent réellement bons et récupèrent finalement tous les bénéfices.
Voici le genre de schéma que je vois tout le temps dans l’entrepreneuriat.
Ex :
Je me lance dans le copywriting en tant que freelance. Au début, tout a l’air génial et passionnant.
Plus j’avance et plus je découvre que cela n’est pas si simple : il faut prospecter, se faire connaître, être rigoureux, discipliné, créer du contenu, etc.
À ce moment, j’ai deux choix.
Choix 1 : je jette l’éponge et je décide de poursuivre une autre opportunité : “finalement je vais devenir Youtubeur 🥳”. Spoiler : le cercle infernal va se répéter.
Choix 2 : j’accepte et j’embrasse la réalité du Copywriting en Freelance. Je reste patient, focus et je décide de faire ce qu’il faut pour réussir.
Leçon à retenir : choisir UN truc (une compétence, une plateforme, un marché, un service, etc.) et s’y tenir suffisamment longtemps. À un moment, ça va marcher.
À l’inverse, le meilleur moyen que ça ne marche pas, c’est de passer sans cesse d’un truc à un autre. Car on ne construit jamais rien de solide.
Le graphique intéressant du mois
Voici l’évolution du nombre de recherche de la requête “Quitting my job” sur Google, aux États-Unis.
Quand j’ai partagé ce graphique sur LinkedIn, plusieurs personnes m’ont dit “bah oui, c’est le Covid et la Grande Démission !”.
Sauf que ce n’est pas ce que montre ce graphique. On observe plutôt un mouvement de fond, structurel, depuis 2004.
Depuis 2004.
Les actualités Sauce Writing
Du côté de Sauce Writing, voici les sujets sur lesquels je travaille :
J’anime une Masterclass gratuite, le lundi 4 Mars 2024 à 18h. Le thème : Comment transformer votre LinkedIn en aimant à opportunités, en 90 jours. Inscriptions ici.
Animation hebdomadaire du Plongeoir et accompagnement des participants qui suivent le programme. On a des chouettes résultats, j’en suis très content.
Fin de la session de Janvier de l’Accélérateur Sauce Writing. Je m’apprête d’ailleurs à ouvrir les portes pour la session d’avril. Je suis content parce que la promotion est pratiquement déjà remplie. Il ne va rester plus que 3 ou 4 places pour Avril.
Je continue d’ajouter du contenu chaque semaine sur le site Sauce Writing. Dernier article en date : 20 idées de choses à faire quand vous manquez d’inspiration pour votre écriture.
Et dernier gros projet : l’édition 2024 du Défi Briques arrive ! Je vous spoile en exclusivité un petit truc : on organise une conférence en physique, à Lyon, le vendredi 22 Mars 2024, avec Killian Talin et une invitée que nous allons révéler dans les prochains jours. Si vous êtes dans le coin, je serai ravi de vous y croiser ! On lance l’ouverture officielle des inscriptions au Défi en fin de semaine prochaine (suivez moi sur LinkedIn pour ne pas les manquer) 🥳
Les chiffres intéressants du mois
La crise du logement en France ne vous a pas échappé. Elle touche de nombreux pays du monde, dont l’Argentine.
Le nouveau président, Javier Milei, a supprimé la majorité des règlementations à la location, dont l’encadrement des loyers.
Les résultats ? En quelques mois, l’offre de logement disponible a augmenté fortement (+50%)… et les loyers ont diminué de 20% à 30%.
L’offre et la demande. Basique.
Si un Smicard plaçait ses cotisations retraites sur la bourse américaine… il arriverait à la retraite avec un pactole de plus de 3M€.
Je suis tombé sur ce Tweet qui expliquait ce chiffre assez délirant. Je ne sais pas à quel point c’est véridique, mais il explique les choses suivantes :
Aujourd’hui, un salarié au SMIC épargne environ 480€ par mois pour sa retraite (via les cotisations que paie son employeur). Avec le système par répartition actuel, ce salarié touche une retraite d’un peu moins de 1 000€ par mois.
Mais si on prenait ces 480€ pour les placer chaque mois sur la bourse américaine (le S&P500), au bout de 42 ans, cela donnerait un pactole de 3,8M$, grâce aux intérêts cumulés. En se basant sur la performance moyenne de la bourse sur les 40 dernières années.
De quoi faire réfléchir !
Les ressources du mois
Plein de ressources et de recommandations à vous partager ce mois-ci.
Je vous recommande jeter un oeil au programme DeepFocus d’Hubert de Saint Louvent. Hubert m’a aidé pendant mon Monk Mode pour ancrer mes bonnes habitudes (notamment en matière de concentration, de capacité d’attention et de focus).
Au niveaux des podcasts, j’ai adoré l’interview de Clara Gold sur le podcast de Jokariz. Une sacrée tornade d’énergie et d’ambition. Sur le même podcast, j’ai beaucoup aimé l’interview de Skyyart.
Je me suis pris de passion pour Sad Ghuru. J’ai écouté son passage chez Joe Rogan et sur Diary of a CEO (je recommande vivement). Je suis même en train de lire l’un de ses livres. Je vous en parlerai lors de ma prochaine newsletter.
J’ai découvert le podcast Founders qui raconte la vie de grands entrepreneurs / créateurs, en s’appuyant sur des incroyables biographies. J’ai adoré l’épisode sur Bernard Arnault. Grosse pépite.
Au niveau des lectures, j’ai terminé La Guerre et La Paix de Tolstoï (beau pavé, mais belle lecture). J’ai dévoré l’excellent Awareness d’Anthony de Mello. C’est un super prolongement de Be Water My Friend et du Monk Mode que j’ai réalisé en janvier. J’ai écrit un post LinkedIn avec quelques leçons que je retiens du livre d’ailleurs. Il rentre sans aucun doute dans mon top des livres non-fiction.
Côté fiction, j’ai fini Taï-Pan de James Clavell. Et wow… j’ai adoré ! Le pitch du livre ?
Nous sommes en 1841, lorsque l’île de Hong Kong est cédée à la Grande Bretagne suite à la guerre de l’opium. On suit Dirk Struan, surnommé le Tai-Pan, le chef de la plus grande compagnie commerciale d’Extême Orient qui établit ses affaires à Hong Kong. Allez-y les yeux fermés. D’ailleurs James Clavell a écrit plusieurs autres livres dans le même style, je m’en vais les découvrir.
(je l’ai lu en Anglais, mais je recommande plutôt la version Française).
Au niveau des séries et documentaires, j’ai enfin terminé WeCrashed, que j’avais commencé il y a quelques mois. WeCrashed raconte l’histoire… du crash de WeWork d’une manière assez géniale. Il n’y a que quelques épisodes et ça se regarde très bien (avec Jared Leto et Anne Hathaway dans les rôles principaux). Actuellement, je suis en plein dans For All Mankind et j’adore. Le pitch ? Imaginez un monde dans lequel la course à l'espace n'aurait jamais pris fin. Le programme spatial de la NASA est resté au coeur de la culture américaine et au plus proche des espoirs et des rêves de la nation. Les astronautes de la NASA, véritables héros et rock-stars de leur époque, doivent gérer la pression qui pèsent sur leurs épaules, tout en gérant la vie de leurs familles.
(Ce sont deux séries Apple TV - je m’y suis abonné et l’offre est tellement plus qualitative que celle de Netflix !)
Enfin, j’ai regardé le très bon documentaire Turn Every Page : il raconte la relation entre Robert Caro (le plus grand auteur de biographie) et son éditeur légendaire. Étant grand fan du travail de Caro (au point d’avoir écrit un portrait sur l’homme), j’ai apprécié ce documentaire.
Je crois que c’est tout pour cette fois !
Bon dimanche,
Valentin
PS : Si vous avez des recos de livres / séries / films sur New York, je suis preneur !
Salut Valentin ! Réponse à ton PS de fin : je te recommande Manhattan de Woody Allen. Humour juif pleine balle et personnages névrosés parfaitement travaillés : j'ai adoré.