Disclaimer : Cette newsletter est une enclave positive et optimiste d’Internet.
Elle s’adresse à ceux qui veulent grandir, se développer et croitre. C’est mon envie et tout ce que vous allez lire s’inscrit dans ce contexte. Bienvenue ! ✌️
Bonjour tout le monde !
Ravi de vous retrouver pour une nouvelle édition de ma newsletter personnelle.
Je vous écris en direct de Milan où je passe le week-end en famille. Au programme : spritz, pizza et pasta. 🍝🇮🇹
Mon mois de Mai a été sérieux et productif. J’ai notamment animé une journée de Mastermind à Paris pour freelances en écriture qui était géniale. Je continue de travailler sur mes sujets de fond : je publie tous les jours du contenu sur LinkedIn, toutes les semaines sur ma chaîne Youtube et j’anime l’Accélérateur Freelance.
Voici le programme de cette newsletter :
Pourquoi je ne propose pas le CPF (et l’impact sur mon business)
Retour sur ma journée de Mastermind à Paris
Je lance un club de running (un peu spécial) pour entrepreneurs ! 🏃♂️➡️
Mon avis sur les vidéos de Grégoire Gambatto
Mes ressources du mois : lectures et podcasts
C’est parti !
Cette Newsletter est sponsorisée par Swapn
Lancer son projet entrepreneurial, c’est un saut dans l’inconnu. Mais c’est tellement bon ! Ce qui peut refroidir, clairement, c’est la complexité des démarches.
Sachez une chose : le conseil sur la forme juridique, la rédaction des statuts, les démarches administratives... ça ne devrait pas être votre job.
Les pros de chez Swapn s'en occupent pour vous de A à Z pendant que vous vous concentrez sur l'essentiel : votre business. En deux ou trois semaines, c'est plié. Et c’est beaucoup moins cher que ce que vous imaginez.
Pourquoi je ne propose pas le CPF (et l’impact sur mon business)
Il y a 3 - 4 ans, le gouvernement français a ouvert les vannes du financement de formation.
Pour rappel, nous cotisons tous de manière invisible sur un compte appelé le CPF, que l’on peut décider de mobiliser dans le but de financier une formation pour apprendre une nouvelle compétence.
Pour les entreprises qui proposent de la formation, c’est du pain béni. Puisque les gens n’ont plus à payer leur formation de leur poche, c’est d’autant plus facile pour vendre des formations.
Résultat : c’était la ruée vers l’or. On a vu une explosion du nombre de créations d’organismes de formation espérant profiter de cette manne de l’état.
Avec, comme toujours, des acteurs bien intentionnés… et d’autres qui voulaient juste faire un coup en braquant la banque.
J’étais concerné directement par ces questions puisque mon business repose sur la vente de formations en ligne depuis 2020.
Après une réflexion qui a été assez rapide, j’ai fait le choix de ne pas rendre mes formations finançables via le CPF.
Voici pourquoi :
Je ne veux pas avoir un business qui repose sur l’État français.
Dépendre d’un acteur extérieur pour l’existence de son activité, c’est un danger permanent.
Quand les vannes sont ouvertes, c’est génial. Mais quand c’est la crise, c’est 10x pire.
D’autant plus qu’il s’agit de l’État français, endetté à 113% de son PIB et qui va devoir faire des économies drastiques dans les années à venir.
j’ai préféré choisir la voie de la résilience et du long terme. Quite à ce que ce soit plus difficile sur le court terme.
Je ne veux pas créer les mauvaises incitations pour mon business.
Aujourd'hui, je passe l'essentiel de mon temps à accompagner les élèves qui me font confiance et à créer du contenu sur internet pour me faire connaître.
J’aime ça. Je trouve ça stimulant, passionnant et source de challenge permanent.
Si j’avais suivi la voie du CPF, cela n’aurait pas du tout été la même histoire. Mon business aurait un visage radicalement différent.
D’un business basé sur le contenu, je serais passé à un business basé sur l’administratif. Car, évidemment, proposer le CPF ne vient pas sans contrainte. Cette manne financière s’accompagne de dossiers, procédures et pré-requis administratifs. Comme toute subvention, elle vient toujours avec un coût caché.
Et c’est simple : j’ai zéro envie de dédier la moindre minute de mes journées à ce genre de choses. Zéro envie de structurer un pôle administratif dans mon entreprise pour pouvoir monter des dossiers de financement.
Ma réussite ne reposerait plus sur la qualité de ce que je propose… mais sur ma faculté à rentrer dans les bonnes cases et les bons formulaires.
Zéro envie.
Je veux attirer les bonnes personnes
Autre point que j'observe : lorsqu'une personne paye de sa poche pour se former, elle est sérieuse, motivée et impliquée. La barrière à l’entrée du prix à payer crée un impératif d’engagement et de résultat.
Pour moi, en tant que formateur, c'est beaucoup plus plaisant, intéressant et stimulant d'accompagner ce type de personnes.
À l'inverse, quand on ne paye pas sa formation et qu'on a l'impression que c’est gratuit, cela attire des personnes qui pensent que c'est facile. Et des personnes moins prêtes à s’impliquer.
Je fais des généralités et la réalité n'est pas aussi binaire, mais c'est malgré tout une tendance que j'observe.
Rester au contact de mon marché
Non seulement le fait de proposer le CPF est contraignant et coûteux, mais cela crée un modèle peu vertueux.
Je préfère largement avoir une entreprise qui se finance par la vente de mes services. Je vends des trucs, je gagne de l’argent en retour et je finance mes coûts avec cet argent. Je trouve ça beaucoup plus sain.
Comme n’importe quel business, il y a une dimension brutale et sans excuses :
Si les gens valorisent ce que tu fais, ils te payent et tu survis.
Sinon, tu meurs (et c’est très bien comme cela car ça veut que tu ne résous aucun problème pour personne).
J’en parlais dans cette vidéo : le but beau cadeau que vous puissiez me faire, c’est de payer très cher mes services.
Je ne cherche pas de raccourci. Je veux apprendre l’entrepreneuriat de manière réelle. Car je sais aussi, qu’au passage, je vais développer des compétences plus facilement transférables à d’autres types de business.
Je précise que je ne donne aucune leçon à personne et ne jette la pierre à personne de proposer le CPF. De belles boîtes le font et il en faut. Ce n’est juste pas le modèle que j’ai choisi.
Retour sur ma journée de Mastermind à Paris
Le 16 Mai, j’ai réuni une dizaine de freelances rédacteurs/copywriters/ghostwriters pour une journée de Mastermind, à Paris.
C’était la première fois que j’organisais une journée de ce type.
Le but ?
Leur apporter du mentoring sur leurs problématiques individuelles, grâce à l’intelligence collective du groupe.
Leur partager des insights sur les tendances et bonnes pratiques à déployer pour rester pertinent sur le marché de l’écriture.
Les baigner dans un écosystème de freelances du même niveau qu’eux pour questionner leurs pratiques et relever leur plafond d’ambition.
Repartir avec une motivation x1000 pour cartonner le reste de l’année 2025 et ne plus laisser de place aux doutes !
J’ai personnellement adoré cette journée. Le physique ajoute vraiment une dimension humaine supplémentaire à l’accompagnement que je peux apporter.








Voici quelques exemples de problématiques sur lesquelles nous avons travaillé pendant cette journée :
Comment structurer mes offres pour moins m’épuiser à faire du sur-mesure (celle-ci est revenu plusieurs fois)
Comment me réinventer pour proposer plus de stratégie et moins d’exécution
Comment retrouver de l’énergie et du plaisir dans mon quotidien
Comment débloquer mes problèmes de positionnement
Comment améliorer ma visibilité en ligne et ma capacité à toucher des prospects qualifiés
Comment faire le tri dans mes prestations pour construire un parcours client cohérent
Comment réussir mon pivot de cible et de positionnement en douceur
Je vais certainement animer une autre journée de ce type en fin d’année, faites-moi signe si cela vous intéresse 👋
Mode Avion Residences + Sports Club
Quelques grosses nouveautés du côté de Mode Avion :
On a refait tout le site pour mieux mettre en avant nos offres et montrer la vibe globale ;
En plus des retraites, les “Résidences”, que l’on organise, nous avons décidé de lancer un Sports Club pour entrepreneurs 🎉
Le principe est simple :
Vous répondez à un questionnaire (5 minutes). Pour comprendre votre business, votre stade d’avancement et votre maturité entrepreneuriale.
On vous matche avec 3 autres entrepreneurs du même niveau, de votre ville. Chaque début de mois, vous êtes ajouté à un nouveau groupe WhatsApp pour que vous puissiez vous organiser ensemble votre sortie running.
Vous partez courir ensemble. Le jour J, vous enfilez vos baskets et partez à la rencontre de vos nouvelles connaissances, pour des connexions authentiques.
Pas de prise de tête, pas de compétition. La course est juste un prétexte sympa et sain pour rencontrer d’autres entrepreneurs de votre ville.
Pour l’instant, le service est disponible uniquement à Paris et à Lyon. Mais si vous êtes dans d’autres villes de France, n’hésitez pas à vous inscrire. Dès qu’on a suffisamment de personnes dans une ville, on y déploie le service (on a du Bordeaux, Rennes, Nantes, Marseille, etc. en ligne de mir !)
Je vous ai préparé un code spécial pour tester gratuitement le Sports Club. Entrez le code VALENTINNEWSLETTER au moment de votre inscription 🎁
Et si vous voulez suivre le projet, rejoignez-nous sur Instagram. C’est là-bas que les choses se passent 👀
Les vidéos de Grégoire Gambatto
Vous l’avez peut-être remarqué, Grégoire Gambatto s’est mis à publier des vidéos sur Youtube. Il s’est récemment installé dans Silicon Valley pour développer sa boîte et raconte les coulisses dans des vidéos quotidiennes d’une dizaine de minutes.
Le format est brut et il n’y a aucun montage. Il aborde essentiellement des sujets business et c’est plutôt cool à regarder. Ses vidéos questionnent notre rapport à l’ambition et au travail, en tant que Français. Elles permettent de se rendre compte de ce qu’il se passe de l’autre côté de la planète, là où tout se passe. Ces vidéos peuvent heurter notre sensibilité d’Européens en quête d’équilibre… mais on comprend aussi pourquoi nous avons perdu la course à l’innovation depuis bien trop longtemps.
J’ai notamment aimé cette vidéo dans laquelle il partage ses réflexions sur le “bon temps de travail”.
En France, on voit régulièrement passer des débats sur ces sujets, notamment avec la question de la semaine de 4 jours.
Quand on se place d’un point de l’entrepreneur ou du fondateur, il n’y a qu’une question qui compte : est-ce que l’entreprise est viable ? Est-ce que ton fonctionnement actuel lui permet d’être rentable ?
Si oui, tu as gagné le droit de faire ce que tu veux, de définir tes propres règles et d’organiser le travail comme tu le souhaites.
Si non, il faut se remettre en question. Car autrement, ton business risque rapidement de disparaître.
On peut le regretter (ce n’est pas mon cas), mais la rentabilité d’une entreprise reste sa mission première. C’est le juge de paix ultime qui détermine la pertinence des choix d’un entrepreneur. Tout le reste est secondaire.
C’est une évidence pour vous ? Tant mieux.
Mais il y a tellement de gens qui se parent de vertus et grands principes moraux alors que leur entreprise ne fonctionne pas… que l’on en perd parfois le bon sens.
C’est à toi, l’entrepreneur, de faire ce qu’il faut pour pérenniser ton entreprise et lui permettre de dégager un profit. Ensuite, et c’est la beauté de la libre-entreprise, chacun est libre de faire ce qu’il veut et de dicter ses règles.
Les Ressources du mois
Je vous le disais le mois dernier, je me suis mis sérieusement à publier des vidéos sur Youtube.
Voici les dernières (n’hésitez pas à liker / vous abonner si le contenu vous plaît) :
Je crée une stratégie de Newsletter pour cette entreprise (je montre tout) 📩
J’ai payé ce coach business 20 000€ : voici mes notes privées et apprentissages
[Mode Hardcore] Une semaine pour faire 2 000€ en freelance, en urgence
Voici également les vidéos que j’ai appréciées en Mai :
Le dernier vlog de mon ami Ezzechiel (qui est à mes côtés sur Mode Avion) sur sa vie au Japon.
Cette interview absolument pépite de l’ancien Head of Content de GaryVee et Alex Hormozi.
Beaucoup beaucoup d’enseignements et de pépites à tirer de cette interview. Je pense en faire un contenu dédié prochainement - visionnage fortement recommandé.
Cet épisode de Silicon Carne sur la French Tech. Toujours cool et intéresser à écouter.
Niveau lecture :
Abundance d’Ezra Klein [livre]
Ezra Klein est un journaliste américain pro-démocrate et il vient de publier ce livre passionnant.
Il part d’un premier constat : aujourd’hui, dans beaucoup de sociétés développées, on pense davantage à limiter, réduire, préserver… qu’à créer, rêver, ou bâtir un avenir meilleur.
Dans son livre, il milite pour le retour de projets pro-abondance : pas seulement matérielle, mais aussi sociale, technologique et politique.
Le livre est vraiment détonnant et apporte un vent de fraîcheur dans le climat politique actuel, à mi-chemin les futuristes autoritaires et les décroissants catastrophistes.
Quelques thèmes abordés, en vrac :
Depuis des décennies, nos sociétés ont ralenti dans leur capacité à imaginer de grands projets (aller sur la Lune, vaincre la pauvreté, etc.). On est souvent plus motivé par la peur (climat, IA, déclin) que par l’espoir.
Beaucoup associent la croissance économique à destruction. L’auteur montre, à l’inverse, comment la croissance est justement ce qui va permettre une sortie durable, inclusive et par le haut de nos problèmes actuels.
Les freins à l’abondance : lourdeurs administratives, politiques de la peur, cynisme, manque de vision long terme.
Autre élément étonnant : il explique, en tant que démocrate, toutes les faillites économiques et politiques du camp démocrate des dernières années qui ont conduit au retour de Trump. En pensant faire le bien, ils ont souvent mis en place des politiques conduisant au pire. Il prend notamment l’exemple très parlant de la crise du logement que les démocrates ont accéléré dans toutes les grandes villes américaines (des blue states) : via un excès de norme, de réglementations, de NIMBYisme et une volonté de contrôle excessive de l’offre. C'est d'ailleurs très frappant en Californie, qui est l'exemple ultime de cette situation.
“On ne résoudra pas les grands défis du XXIe siècle avec un imaginaire de pénurie. Il faut retrouver le goût de l’abondance, au service du bien commun.”
Une chouette lecture si vous lisez l’anglais.
Il trainait dans ma bibliothèque depuis longtemps et je me suis enfin décidé à le lire.
Et wow… super lecture !
On y suit un espion communiste infiltré parmi les réfugiés sud-vietnamiens aux États-Unis après la guerre du Vietnam (et la défaite des Américains). Un bon mélange d’aventure, de considération politique, de satire… et le tout de manière assez profonde. Si vous cherchez un roman prenant sur fond historique, allez-y !
La Psychologie de l’Argent de Morgan Housel [livre]
Un livre simple et accessible que je recommande à toute personne qui souhaite prendre en main ses finances personnelles.
En le lisant, je ne pouvais m'empêcher de me dire : “c'est dingue à quel point le nombre de problèmes sociétaux pourraient se régler simplement si on avait une meilleure éducation financière et un meilleur rapport à l'argent.” Notamment la question des retraites : Si on ouvrait tous un PEA / compte titre dès la naissance (ou nos 18 ans) en y mettant 50€ par mois, 95% de nos problème financiers individuels seraient résolus.
Je termine par cet excellent article du toujours très bon Tyler Cowen.
Bon week-end,
Valentin
Merci pour la rubrique "ressources du mois", très inspirant 🌞