New York, la réalité derrière un business à 6 chiffres
Mon 3e investissement immobilier, Ayn Rand et ressources
Bonjour tout le monde !
Très heureux de vous écrire en direct depuis… New York ! 🇺🇸
Cette année, j’ai décidé de partir en vacances aux États-Unis et au Canada.
C’est la deuxième fois que je viens à New York et cette ville est toujours aussi fascinante.
Mon programme : beaucoup de marche (une moyenne à 25 000 pas / jour), de librairies, de cafés et de visites culturelles
Au programme de la newsletter :
Mes impressions de New York
La réalité derrière un solobusiness à 6 chiffres
Les coulisses de mon 3ème investissement immobilier
Les ressources du mois (dont un livre qui entre dans mon top 3 des meilleures fictions)
C’est parti !
Mes impressions de New York
Nous sommes mardi après-midi, il est 15h30. Je suis à New York depuis 24 heures.
Pendant que ma copine se repose, je décide de me poser pour lire, dans un café situé au bas de notre hôtel, près du Flat Iron Building. Le genre de café qui sert du matcha, des Iced Latte et toutes sortes de déclinaisons de cafés.
Je commande mon Iced Latte, je m’assois sur l’une des grandes tables et je sors ma Kindle pour commencer à lire.
Je ne peux m’empêcher de regarder autour de moi et d’observer les gens.
D’abord, les gens qui vont et viennent dans le café pour prendre leur boisson à emporter.
Ensuite, les gens assis autour de moi. À ma gauche, je vois deux afro-américains qui ont l’air de composer de la musique sur leur iMac qu’ils se font mutuellement écouter. À ma droite, un homme en costume pitch un client, certainement un indien fortuné, pour placer son argent. Il lui montre une chemise cartonnée qui contient les rapports de performance de son fonds d’investissement.
Partout autour de moi, l’énergie est palpable. Dans ce café banal du centre de Manhattan, j’ai l’impression d’être au centre du monde. L’impression que chaque personne que j’observe essaie de tirer le maximum de son projet… qu’est sa propre vie.
L’agitation, le bruit et l’énergie du lieu créent une forme d’harmonie. Les gens semblent vivent leur vie à 1 000 km/h… et c’est beau à observer. Je me sens bien, heureux d’être ici.
Cette scène que je viens de décrire est assez représentative de ce que m’inspire ces quelques jours New York.
Un chaos permanent, des gens issus de tous horizons, une ambition démonstrative et une énergie folle. Les bâtiments et les grattent ciel autour de soi donnent l’impression que tout est possible à qui s’en donne les moyens.
Le fait de se dire que tout a été bâti par des immigrés qui ont tout quitté pour construire le nouveau monde il y a 200 ans renforce encore le côté mystique du lieu.
Dans leur manière d’être, de se comporter et de parler, les Américains dégagent un côté “unapologetic” : ils sont fiers de qui ils sont, fiers d’être la première puissance mondiale… et ne vont surtout pas s’en excuser.
Si les villes nous murmurent des idées, New York me murmure de faire plus de choses, d’assumer davantage mes ambitions et de continuer à grandir.
Tout n’est évidemment pas parfait ou désirable, mais cela fait beaucoup de bien de se nourrir de ce genre d’énergie.
Keep building things.
Keep evolving.
Keep growing.
La réalité derrière un solobusiness à 6 chiffres
Pour la deuxième année consécutive, mon entreprise (Sauce Writing) va dépasser les 100 000€ de chiffre d’affaires annuel. Voici la réalité marketing derrière ce chiffre.
Pour bien comprendre, je vous donne le contexte :
Je suis dans ma 5ème année d’entrepreneuriat (création en janvier 2020).
J’ai commencé par vendre des services d’écriture (copywriting, rédaction, etc.)
Aujourd’hui, je vends des produits d’éducation et des accompagnements autour de l’écriture et du business de l’écriture en ligne.
Le nerf de la guerre pour ce type d’activité : l’acquisition marketing.
Mon chiffre d’affaires est corrélé au nombre de personnes qui me découvrent et lisent mes contenus.
Pendant mes deux premières années, j’ai sous-estimé la taille de l’audience dont j’avais besoin.
Depuis 2022, j’ai corrigé le tir.
J’ai compris que si je veux me développer, j’ai besoin de :
toucher beaucoup de personnes
toucher des nouvelles personnes chaque mois
J’ai donc décidé de dédier deux heures par jour à ma création de contenu.
Tous les jours.
Concrètement :
LinkedIn (un post / jour)
SEO (un article / semaine et optimisations)
des newsletters (une newsletter / semaine)
parfois d’autres petits contenus ici et là (Youtube)
Et voici mes chiffres :
Sur LinkedIn, je génère entre 100 000 et 200 000 impressions par mois (avec 15 000 followers). D’ailleurs, j’ai enregistré une Masterclass complète dans laquelle je partage ma méthode. Vous pouvez la visionner ici ;
Mon site génère environ 5 000 visiteurs par mois (dont 3 000 depuis le SEO) ;
Ma liste email compte 6 000 abonnés.
Ce qui me permet donc de générer un CA qui dépasse les 100 000€ annuels.
Que retenir de tout cela ?
Ne sous-estimez pas la taille de l’audience dont vous avez besoin pour réussir en tant que solopreneur. La visibilité est le goulot d’étranglement numéro un !
Si ce sujet vous intéresse, j’ai tourné une vidéo complète pour creuser mes explications et l’infrastructure marketing à déployer, avec les différents types de contenus nécessaires :
Mon 3eme investissement immobilier
En juillet, j’ai finalisé officiellement l’acquisition de mon troisième bien immobilier. Il s’agit d’un petit studio que j’ai acheté à Mulhouse, en Alsace.
L’objectif est de le louer à un étudiant, avec le statut LMNP (Louer Meublé Non Professionnel).
Si vous souhaitez en savoir plus sur les chiffres et les coulisses de ce genre d’investissement, j’avais écrit un article très complet pour tout raconter, en 2021 (suite aux achats de mes deux premiers studios).
Mon objectif avec ces acquisitions est simple : anticiper au maximum ma retraite.
Plusieurs éléments m’inquiètent particulièrement sur les retraites :
l’état de la dette et des finances publiques de la France. Je crois que je n’ai pas besoin d’épiloguer sur ce point, mais cela ne risque pas de s’arranger avec la situation politique. Le COR a d’ailleurs une nouvelle fois expliqué que la situation est alarmante.
L’allongement de la durée de vie (= les retraités perçoivent leurs allocations plus longtemps).
Le taux de natalité en baisse (= moins de monde pour payer les retraites).
Structurellement, ça ne sent pas bon.
La seule manière pour sortir de cette impasse à titre individuelle est d’épargner et d’utiliser les quelques leviers à disposition.
Parmi ces leviers, l’immobilier est le plus intéressant grâce à l’endettement bancaire.
Je ne sais pas encore combien de temps cela va durer avant que l’État vienne rajouter de nouvelles taxes, mais j’essaie d’en profiter encore autant que je peux.
Les ressources du mois
Olala… je suis en pleine lecture de ce livre et je dois dire qu’il est incroyable.
Ce livre est un classique de la littérature américaine (écrite par une russe qui a fuit le communisme) et il entre directement dans mon top 3 des meilleurs livres fictions que j’ai lus (aux côtés de Martin Eden et du Comte de Monte Cristo).
L’histoire est difficile à résumer en quelques lignes. Mais voici une phrase pour mesurer son impact : “La Grève est le deuxième livre le plus influent aux Etats-Unis derrière la Bible.”
Dès que je le finis, je prévois d’enchaîner avec les autres livres d’Ayn Rand.
Attention : le livre est très long. Exceptionnel, mais très long.
Dès que je pars en voyage quelque part, j’essaie de lire un livre qui parle de l’histoire ou de la culture du pays en question. Pour préparer mon voyage aux États-Unis, j’ai décidé de lire The Demon of Unrest d’Erik Larson qui raconte la guerre civile américaine.
Pour rappel, la guerre civile Américaine a eu lieu dans les années 1860 et opposait les États du Nord (qui étaient en faveur de l’Union de tous les États Américains) et les États du Sud pro-esclavage qui voulaient faire sécession avec les autres et devenir indépendants.
C’est un épisode de l’histoire que je connaissais assez mal et que je suis heureux de mieux comprendre. Si vous aimez l’Histoire, c’est une très bonne lecture.
Du même auteur, j’ai aussi adoré The Splendid and the Vile.
Nath Eliason est un blogueur que je suis et dont je consomme le contenu depuis trèèèès longtemps.
Quand j’ai vu qu’il a écrit un livre, je n’ai pas hésité une seule seconde. Surtout que le livre porte sur un sujet qui m’intéresse : l’industrie crypto.
Un livre qui se lit très bien.
Je termine par cette interview de Vincent Pavanello, un expert de l’immobilier que je trouve excellent et très pédagogue.
Si l’immobilier vous intéresse, vous allez apprécier.
Bon dimanche,
Valentin
J'ai vécu 1 an aux Etats-Unis dont 6 mois à New York. Effectivement, l'énergie de cette ville ne s'oublie pas. Lire ton post a fait surgir la nostalgie de cet endroit hors du commun. L'énergie y est palpable, contagieuse, épuisante aussi à la longue (je n'en pouvais plus des sirènes). NY m'a aussi donné envie de me dépasser. Comme l'écrivain Céline : "New York c'est une ville debout."