Bilan Monk Mode, coût de l'inaction, monde addictif
et toutes mes ressources pépites du mois 📚
Disclaimer : Cette newslettter est une enclave positive et optimiste d’Internet.
Elle s’adresse à ceux qui veulent grandir, se développer et croitre. C’est mon envie et tout ce que vous allez lire s’inscrit dans ce contexte. Bienvenue !
Bonjour à toutes et à tous !
Bienvenue dans l’édition de janvier de ma newsletter personnelle.
Je vous écris en direct de Lyon. J’y ai passé l’intégralité de mon mois de janvier - avec une petite escapade à la montagne. 🇫🇷
Je clôture mon premier en Monk Mode, dont je vais vous partager mon bilan dans un instant.
Mais avant cela, je vous informe que j’organise une Masterclass en ligne, le 12 Février 2024, à 13h (pas de replay).
Le thème ? Je vous livre mes secrets pour toucher 200 000 personnes qualifiées, chaque mois sur LinkedIn.
Voici le lien pour s’inscrire gratuitement - hâte de vous y voir.
Vous allez le voir, cette newsletter est très riche. En plus du bilan de mon Monk Mode, je vous partage :
Les idées du mois qui m’ont inspirées
Les ressources du mois (alerte pépites)
C’est parti !
Bilan de mon Monk Mode
Commençons par le bilan de mon Monk Mode (je vous invite à lire l’édition précédente si vous ne savez pas de quoi je parle).
Première chose qui me frappe quand je pense à mon mois de janvier : mon bien-être global.
J’ai passé un excellent mois de janvier. Je me suis surpris plusieurs fois à me dire que je me sentais particulièrement bien et en énergie (surtout sur ces derniers jours).
J’ai été plutôt rigoureux dans le plan du Monk Mode et cela m’a fait beaucoup de bien.
L’élément le plus game changer a été de passer moins de temps sur mon téléphone.
Mon temps d’écran est passé de 3h30/jour … à moins d’1h/jour. Changement assez radical qui a eu plusieurs effets notables :
Cela m’a libéré beaucoup de temps pour tout le reste ;
Je suis beaucoup moins fatiguée mentalement le soir (alors qu’avant, je finissais régulièrement mes journées dans un brouillard mental) ;
J’ai l’impression d’avoir dégagé tous les contenus poubelles de ma vie (Reels Instagram, Shorts Youtube, etc), ce qui fait beaucoup de bien.
L’autre pilier de mon mois de janvier a été ma santé, mon sommeil et ma nutrition.
Je vais à la salle de sport au rythme d’une fois tous les deux jours. Et je m’applique à marcher 10 000 pas, chaque jour (ce qui prend environ 2h).
Niveau sommeil, j’ai très bien dormi ce mois-ci : plus de 8h par nuit, en moyenne.
Niveau nutrition, j’ai essayé de manger plus sainement, sans suivre un régime stricte pour autant. Mon focus principal a été de manger plus de protéines et de limiter au maximum le sucre. Pas d’alcool.
(Voici un bon podcast sur l’importance de manger assez de proteines, même si vous ne faites pas de sport)
Ces éléments renforcent le fait que je passe moins de temps devant mes écrans. Tout en me permettant de prendre soin de mon corps et d’entrainer mon mental.
Le point qui m’a aussi beaucoup aidé : lire un bouquin stimulant intellectuellement, qui m’invitait à me poser des questions. Je parle bien sûr de Be Water, My friend.
Les éléments où j’ai été moins rigoureux : les séries (j’ai terminé l’excellent Ted Lasso et démarré le très bon For Humankind) et les vidéos Youtube (surtout sur la fin du mois). Mais je me dis que c’est ok car j’ai été bon sur tout le reste.
Je vous partage, en vrac, quelques réflexions que j’ai eues ce mois-ci :
J’ai eu énormément d’idées.
Sans surprise, mon cerveau a le temps de divaguer et de respirer. Mes marches quotidiennes sont très prolifiques à niveau.
J’arrête de me demander si j’ai envie de faire les choses.
Typiquement : je ne me demande pas si j’ai envie de manger mon chocolat noir à 99% tous les matins. Je le mange, c’est tout.
Je ne me demande pas non plus si j’ai envie d’aller à la salle de sport. J’y vais, c’est tout.
Je ne me demande pas si j’ai envie d’écrire mon post LinkedIn du jour. Je l’écris, c’est tout.
Le cadre et la discipline libèrent.
De l’extérieur, mon programme peut sembler étouffant. De l’intérieur, c’était exactement l’inverse. Le cadre que j’ai créé m’a permis : d’avoir plus d’énergie, d’être plus productif, d’accomplir des choses plus difficiles et de maintenir une excellente hygiène mentale. Le tout, en me faisant du bien.
J’ai réellement ressenti la phrase de Jocko Willink, discipline = freedom. Avec le sentiment régulier (et très plaisant) d’être “inarrêtable”.
On dort mieux après une journée bien rempli.
Après une journée bien chargée, stimulante et active, je peux vous garantir que vous n’avez aucun mal à vous endormir.
J’ai ressenti des moments réels de gratitude et bonheur pour ce que je vis.
J’ai compris le réel intérêt du sport.
Le sport n’est qu’un prétexte pour entraîner mon mental.
Quand je fais du sport, j’apprends à dompter mon esprit pour me rappeler que ma force de volonté est le commandant suprême de tout le reste.
Devenir la meilleure version de soi-même est incroyablement addictif.
J’ai écrit cette phrase dans mon carnet personnel. Elle est 100% cliché dev perso. Mais je l’ai ressenti à plusieurs reprises.
Le sentiment de progression et d’accomplissement est tellement gratifiant qu’il en devient addictif.
//
Bref, j’ai adoré mon mois de janvier.
Au point de me demander ce que j’ai foutu pendant les 10 dernières années de ma vie.
J’ai l’impression d’avoir débloqué un nouveau niveau dans le jeu : nouvelle manière de voir les choses, intensité plus élevée dans mes journées, manière ultra-positive de voir la vie, niveau de détermination supplémentaire, etc.
C’est difficile à écrire et verbaliser, mais j’ai l’impression de comprendre les choses à un niveau de profondeur supplémentaire. J’ai l’impression de mesurer à quel point les actions que l’on réalise sont la conséquence de notre développement personnel.
Ce qui compte n’est pas de faire les choses en soi, mais c’est le genre de personnes que l’on devient quand on fait ce genre de choses.
Aller à la salle de sport peut sembler risible en soi. Mais ce qui compte, c’est le genre de personnes que l’on devient en y allant de manière consistante. C’est exactement pareil pour l’entrepreneuriat.
Je deviens le personne qui fait ce genre de choses. C’est mon identité.
Et cela change tout.
C’est d’ailleurs drôle car lorsque je me suis inscrit à la salle de sport, je n’ai pas hésité une seconde à m’engager sur une année d’abonnement. Alors que dans le passé, cela aurait été très différent. J’aurais douté de ma capacité à tenir l’année. Aujourd’hui, je n’ai plus aucun doute.
Autre point intéressant dans mon état d’esprit : je ne réfléchis même pas aux bénéfices ou aux résultats potentiels que je peux avoir avec le sport (à quel point je vais devenir plus fit, etc.). C’est simplement ce que je fais et qui je suis.
Les résultats seront ensuite la conséquence de cette personne que je deviens. Le jeu est infini.
Honnêtement, je vous recommande à tous de tenter l’expérience. Vous n’êtes pas obligé d’aller aussi loin que moi.
Mais dites-vous qu’en quelques mois de focus et d’intensité, votre vie peut radicalement changer.
De mon côté, je vais poursuivre l’aventure en février.
My Own Process
Les réalisations que je viens de décrire ont été amplifiées par deux choses :
La conscience de moi-même et de mes pensées que j’essaie d’avoir chaque jour
La lecture du livre Be Water, My Friend qui pousse à des réflexions profondes (je pense que je suis tombé sur ce livre au moment parfait pour moi ; je j’ai relu en janvier pour la seconde fois)
Dans le livre, l’auteure (la fille de Bruce Lee), explique que Bruce Lee avait rédigé pour lui-même une page intitulée “My Own Process”.
Il y a listé toutes les valeurs et les fondements importants de sa vie. Comme une sorte de manifeste qu’il relit régulièrement pour s’en imprégner.
J’ai eu envie de faire pareil. Je suis donc en train de construire le mien tranquillement.
Je pense le formaliser au format texte et ensuite l’enregistrer en audio pour pouvoir l’écouter lors de mes balades quotidiennes. Cela peut être ultra puissant pour m’inculquer profondément ces principes.
Le coût de l’inaction
Les podcasts d’Alex Hormozi ont accompagné la majorité de mes séances de sport. À chaque fois, je me disais : “qu’est-ce qu’il est fort pour articuler ses idées et faire réflechir…”
Voici un principe tiré de l’un de ses podcasts, qui m’a bien fait réfléchir : le coût de l’inaction.
Le principe est simple :
Si vous générez aujourd’hui 30 000€ de chiffre d’affaires annuel avec votre activité, alors qu’elle aurait le potentiel d’en générer 70 000€, vous laissez 40 000€ sur la table.
Le coût de ne pas vous former est de 40 000€ à l’année. C’est énorme !
Et vous avez une dette d’éducation d’une valeur de 40 000€.
Wow !
(Cet exemple est fictif, mais il est très proche de la réalité si vous êtes freelance.)
Cette manière de réfléchir ouvre de nombreuses portes.
Cela fait quelques mois que je suis dans cette démarche de chercher une aide extérieure (coach, accompagnement, etc.) quand je rencontre un problème.
Mais le fait de le formaliser ainsi me pousse à être encore plus agressif dans cette démarche.
J’essaie encore plus de me demander : quel est le coût de mon manque d’éducation, de compétences et de connaissances ?
Combien est-ce que cela me coûte déjà actuellement de ne pas savoir faire X ou Y ?
Évidemment que je suis prêt à investir quelques centaines ou milliers d’euros si cela va me permettre de combler ma dette d’éducation !
Surtout quand je sais que mon éducation / mes compétences est la seule chose que personne ne pourra jamais me prendre.
Le Mindset d’abondance
En creusant le sujet du coût de l’inaction, j’ai réalisé qu’il était très lié à celui de mindset d’abondance.
Voici un extrait d’un post LinkedIn que j’ai écrit à ce sujet.
On a tendance à raisonner en termes de jeu fini.
“Si je rate mon projet, je vais tout perdre”
“Si je ne trouve pas de client, je vais devoir retourner au salariat”
On raisonne noir ou blanc. Échec ou succès. Victoire ou défaite.
Ce qui crée de l’anxiété, nous paralyse et nous empêche (souvent) de faire ce qu’il faut pour que ça marche.
On devrait plutôt se demander : comment faire en sorte que je gagne à tous les coups ?
La clé est de comprendre que votre projet du moment n’est jamais une finalité.
Ce n’est pas la dernière chose que vous ferez de votre vie.
Mais un tremplin vers une étape supplémentaire. Un entraînement pour la suite.
Quand vous choisissez un projet, les bonnes questions à se poser sont :
Quelles compétences est-ce qu’il va me perdre de développer ?
Quelles compétences fondamentales et transférables est-ce que je vais apprendre, et que je pourrai utiliser dans d’autres situations ?
Je trouve cette manière de réfléchir très puissante.
On comprend que la vie n’est qu’un jeu infini.
Le mindset de rareté : “j’ai peur d’échouer. J’ai peur que cela ne marche pas, etc.”
… se transforme en mindset d’abondance : “quoi qu’il arrive, je gagne. Je deviens meilleur, je perfectionne mon éducation et j’apprends des trucs utiles, qui vont me servir toute ma vie”.
Cette manière de voir les choses me pousse à être encore plus entreprenant.
À prendre plus de “risques” et à passer la vitesse supérieure.
La vie est un jeu qui consiste à accumuler de l’expérience, faire des choses inconfortables, et tomber 10x plus souvent.
Car cela ne rend le reste que meilleur.
C’est littéralement mon assurance chômage à vie.
Attention à l’histoire que vous vous racontez
Des recherches récentes montrent une corrélation nette entre les discussions tournées vers l’innovation et les progrès scientifiques / technologiques réels d’une société.
Concrètement :
Les discours (dans les journaux, les livres, etc.) pro-innovation créent le terreau fertile pour que l’innovation se produise réellement.
Les chercheurs le montrent via l'exemple de la Révolution Industrielle qui a eu lieu en Angleterre.
Si cette révolution technologique a pu se produire, c'est grâce à une culture pro-progrès, pro-innovation et pro-science existante.
Comment peuvent-ils le savoir ? En étudiant la sémantique des textes, journaux, livres et discours de l’époque.
Cette étude s’inquiète également de la tendance de nos sociétés actuelles.
Les chercheurs observent un déclin net du langage lié au progrès et une augmentation des mots liés aux risques, depuis les années 1960.
Selon eux, cela fait peser des risques importants pour notre civilisation : sentiment de peur généralisé (les jeunes d’aujourd’hui n’ont jamais été aussi anxieux), immobilisme et incapacité à inventer.
Cela conduit à des raisonnement à somme nulle et de jeu fini. Ce qui complique encore toute forme de prise de risque.
C’est valable à titre collectif… mais aussi et surtout à titre individuel.
Nos pensées et notre langage influencent nos actions.
Nos actions influencent ce que l’on crée et le monde dans lequel on vit.
En tant qu'entrepreneur, je fais donc le choix d’être positif, optimiste et animé par l’envie de grandir (d’où la petite phrase que j’ai ajoutée en début de newsletter).
Le monde devient addictif
Je vous partage cet article passionnant de Paul Graham.
Voici une mini-synthèse :
À mesure que le monde devient plus addictif (sucre, cigarette, alcool, internet, réseaux sociaux, dopamine, etc.), une nouvelle norme se crée.
Et on pourrait penser qu’être une personne “normale” revient à faire ce que fait la moyenne des gens.
Sauf que le comportement moyen ressemble de plus en plus à celui d’un addict (à toutes sortes de choses).
Ce qui signifie que si les gens ne vous trouvent pas bizarre, vous ratez probablement quelque chose (”You can probably take it as a rule of thumb from now on that if people don't think you're weird, you're living badly.”)
Nous serons de plus en plus définis par les choses auxquelles nous résisterons. Car c’est la seule manière d’accomplir quoi que ce soit.
Ideology cap
Avant de vous partager mes recommandations du mois, je vous partage ce graphique qui a été beaucoup discuté sur Twitter. Il montre un éloignement idéologique jamais vu entre les hommes et les femmes.
Voici l’explication de Paul Graham et celle de Balaji.
Si vous trouvez d’autres ressources ou points de vue (qui contredisent ceux de Balaji notamment), je suis preneur !
Les ressources du mois
Mes lectures du mois :
J’ai déjà beaucoup parlé de ce livre. Mais pour la faire courte : c’est la deuxième fois que je le lis cette année. Et il m’a énormément aidé à réfléchir sur moi-même et à avoir les nombreuses épiphanies dont je vous parlais précédemment, dans mon Monk Mode.
La Guerre et la Paix - Tome 1, de Léon Tolstoi
Cela fait du bien se plonger de temps en temps dans un gros classique. Celui-ci en fait partie.
Attention, c’est un gros morceau de 1 000 pages.
Mon avis : un très bon roman. L’histoire se déroule dans les années 1805/1809, en pleine ascension de Napoléon. On suit plusieurs personnages dans les salons et la vie de la haute aristocratie russe, dont certains iront combattre Napoléon lors des fameuses batailles d’Austerlitz et d’Eylau. Pas sûr d’enchainer avec le second tome dans la foulée. Mais très satisfait de celui-ci.
Mes écoutes vidéos / podcast du mois :
Une citation que je retiens : “Your practice in private, to be good in public”.
C’est tellement juste.
J’ai écouté plusieurs épisodes, dont leur bilan de l’année 2023 et leurs prévisions pour 2024.
Si vous ne connaissez pas ce podcast, il est animé par 4 personnages ultra-influentes (et riches) de la Silicon Valley. Ils donnent leur avis sur les derniers événements de la sphère startup, économique, politique et géopolotique. C’est très pointu.
J’apprécie ce podcast car leur vision du monde est très différente de celle que l’on peut avoir depuis la France. Également une super écoute pour prendre le pouls des élections américaines qui arrivent.
Épisodes recommandés : 2024 predictions et The best and worst of 2023.
De nombreuses réflexions passionnantes comme toujours.
Un joli morceau de 4h, mais qui s’écoute très bien en plusieurs fois.
Style complètement différent : il s’agit d’un podcast de narration sur la vie d’Hitler. Passionnant, comme on peut l’imaginer.
J’espère que cette newsletter vous a plu !
Valentin
PS : On se donne rendez-vous le 12 février à 13h pour ma Masterclass LinkedIn.
Bon dimanche :)
Plein de très belles ressources que j'ai hâte d'aller creuser !! Merci Valentin pour tout ça :)